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Javier Cercas, Prix André Malraux por 'El monarca de las sombras'

El nuevo premio André Malraux inicia en este 2018 su andadura y tiene el objetivo de distinguir cada año una novela y un ensayo comprometidos "al servicio de la condición humana". El premio se falla el 23 de noviembre, fecha que homenajea el día en que murió el escritor e intelectual francés André Malraux (1901-1976), audaz activista de los derechos humanos.

En esta primera edición del premio la ganadora en la categoría de novela ha sido El monarca de las sombras de Javier Cercas, seleccionada entre un número de nueve finalistas entre los que se contaban autores tan notables como Zadie Smith, Philippe Lançon o Roberto Saviano.

El jurado, formado por Karin Tuil,
 Laurence Debray,
 Diana Widmaier Picasso, Hélène Sallon, Matthieu Garrigou-Lagrange, Adrien Goetz y Alexandre Duval-Stalla, ha destacado: "Homme de lettres qui a produit toute sa vie une réflexion poussée sur la littérature, CERCAS rappelle combien l’exploration des ombres reste une démarche nécessaire pour un intellectuel engagé. Cette démarche résonne avec l’engagement d’André Malraux dans la guerre d’Espagne."

La dotación del premio André Malraux consiste en un viaje alrededor del mundo y una suma de 1933 euros, una cifra que conmemora el año en que La Condition Humaine ganó el premio Goncourt.

Javier Cercas (Ibahernando, España, 1962) ha trabajado como profesor de literatura española, primero en la Universidad de Illinois y luego en la de Girona, tarea que compaginó durante años con su vocación de narrador. En 2001 publicó Soldados de Salaminaque constituyó un éxito sensacional dentro y fuera de España, cosechando encendidos elogios de personalidades tan destacadas como Mario Vargas Llosa, George Steiner, J. M. Coetzee, Susan Sontag, Doris Lessing o Kenzaburo Oé. Desde entonces, dedicado exclusivamente a la escritura, ocupa un puesto principal en la narrativa europea. Autor de gran proyección internacional, sus novelas Anatomía de un instante, El impostor y Las leyes de la frontera también han recibido numerosos premios europeos. Su narrativa se caracteriza por la atrevida exploración de los límites entre la realidad y la ficción, y el examen crítico de la historia reciente y sus vínculos, a menudo inadvertidos, con nuestro presente.

El premio André Malraux a El monarca de las sombras de Javier Cercas viene precedido de un extraordinario éxito de crítica. Publicada originalmente por Literatura Random House y por Actes Sud, en su traducción francesa a cargo de Aleksandar Grujicic y Karine Louesdon, la novela ha sido recibida en Francia como uno de los grandes acontecimientos literarios de este año.

«  Un livre encore plus radical, osé et important que tout ce que le plus grand écrivain espagnol contemporain avait tenté jusqu'ici. » Yann Perreau, Les Inrockuptibles

« Le voyage de Cercas sur les traces d’un Mena qui voulait être l’Achille de l’Iliade est le nouveau sommet d’une œuvre fascinante. » Alexandre Fillon, Lire

« Cercas nous offre une sidérante scène finale, une exaltante épiphanie, dans le cadre du petit palais qui servit d’hôpital pendant la guerre et où mourut son aïeul. Alors, la honte est effacée. Alors, l’imaginaire s’impose. La littérature défie la mort, réconciliant les générations –“nous sommes nos ancêtres comme nous serons nos descendants”–, les brassant dans le même mouvement vital et cosmique. Magistral. » Marie Chaudey, La vie

« Si  Le Monarque des ombres a une lumière c’est le clair-obscur jamais le noir et blanc. » Philippe Lançon, Libération

« Si de livre en livre Javier Cercas n’a pas à proprement parler inventé un genre qui doit beaucoup au Truman Capote de De sang-froid, il l’a singulièrement revitalisé et brillamment renouvelé. Ses enquêtes convoquent tous les genres littéraires au service d’une recherche de la vérité; cette fois encore, il n’hésite pas à se mettre en scène afin de mieux embarquer le lecteur dans la complexité de l’Histoire.» Pierre Assouline, La Repúblique des Livres

« Cercas imprime à son livre un mouvement permanent de rotation [...]. Cercas finit par briser le cercle du doute et des questionnements dans une splendide dernière partie, mélange de descente au royaume des ombres et de déclaration élégiaque d'amour à sa mère. » Damien Aubel, Transfuge

« Depuis les Soldats de Salamine (…), Javier Cercas est hanté par la tragédie de la guerre d’Espagne qui n’en finit pas de contaminer le présent de son pays. Il revient sur les causes de la guerre civile, les violences qu’elle a engendrées et s’interroge sur ceux qui furent franquistes « par action ou par omission ». Dans ce texte passionnant, l’écrivain réalise qu’écrire sur Manuel Mena implique d’écrire sur lui-même, et que continuer à avoir honte de sa famille et de son héritage serait ajouter un voile sur une histoire complexe. » Gilles Heuré, Télérama

« Un authentique chef-d’oeuvre. (...) Eh bien, dison-le sans attendre: Le Monarque des ombres est lui aussi d’une éblouissante intelligence, d’une construction millimétrée et d’une grande importance idéologique. Tout cela en un sol livre. » Maurice Szafran, Challenges

« d’une précision admirable et d’un réalisme effroyable. Des pages sur la guerre, dignes du Stendhal du Rouge et le Noir, tableaux aussi puissants que ceux de Goya, que Cercas cite en modèle. Le Monarque des ombres réussit ainsi le tour de force d’écrire enfin cette histoire toujours taboue du point de vue de ceux qui n’ont plus jamais pris la parole après la chute de leur chef: les franquistes. Sans les juger, et en leur rendant leur part d’humanité.» Yann Perreau, Les Inrockuptibles

 « Il en résulte donc un livre fascinant jusque dans ses ambiguïtés, ses repentirs au sens pictural du terme. Partagé entre la noblesse naturelle de son grand-oncle et son dévoiement au regard de l’Histoire, Cercas écrit autant cette histoire qui est la sienne et celle d’un pays tout entier que toutes les raisons, bonnes et mauvaises qu’il aurait eues de ne pas le faire. »  Olivier Mony, Livres Hebdo

«Que nous apprend Le Monarque des ombres? Que si le roman a toujours servi à explorer l’Histoire, il n’est pas inutile de rappeler que dans celle de l’Espagne ce passé relativement immédiat est, je cite Cercas, “rempli de brumes et d’oublis délibérés”. Cet oubli est sans doute nécessaire, mais le prix à payer porte un nom: l’aphasie. Qui refuse d’essayer de comprendre son passé ne comprendra jamais qui il est. C’est tout l’enjeu de ce livre magnifique. » Gérard de Cortanze, Historia

« Une fois encore, Javier Cercas, au plus près des faits, errant dans ses propres introspections, signe un livre magistral sur la trajectoire hasardeuse d’un homme. Il délaie l’histoire de sa famille, fouille l’archéologie de sa propre hérédité. Par des traits assurés et nuancés, il peint aussi la géographie funèbre de ce pays meurtri. » Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

« Peuplé d’ombres, de fantômes, de secrets, de confession chuchotées ou inavouées, Le Monarque des ombres rêve de rendre le passé réversible et de ressusciter les morts. Miracle que ses dernières pages, vertigneuses et émouvantes, accomplissent. » Christian Autier, L’Opinion

« Un fascinant Road Trip de la Mémoire. » Ar. S. , Des Livres

« Le cheminement est passionnant, complété par une réflexion philosophique sur la transmission, le courage, le sacrifice. Avec ce nouvel opus, Javier Cercas clôt un cycle dans une oeuvre mémorielle, cohérente, rigoureuse et complexe, injustement absente du palmarès de nos prix littéraires. » Béatrice Arvet, La Semaine de Nancy

« Pour les héritiers espagnols de ce pan historique, chargé de souffrance et de choses probablement encore non-dites, ce récit ne pouvait que faire un choc. En allant chercher dans les zones obscures, c’est une autre vérité qui émerge. Parce qu’il parle de famille — rendant par là même, un hommage puissant à sa propre mère — Javier Cercas touche également à l’universel. Ce grand-père paternel, ce petit village espagnol et la guerre qui partout faisait rage. On ne trouve pas ici de rédemption : aucune condescendance, des éléments biographiques qui entraînent la fiction et l’alimentent. » Victor De Sepausy, ActuaLitté

« Une réflexion passionnée et passionnante sur notre rapport au passé et à ceux qui nous ont précédés. » M. T. H., Madame Figaro

« Cercas n’est pourtant pas écrivain à rechigner devant l’obstacle. L’homme déteste l’amnésie, individuelle comme collective, et fouaille avec une obstination salutaire, à chacun de ses livres, les plaies encore saignantes de l’histoire de son pays.... On ne voudrait pas priver le lecteur des superbes dernières pages de ce livre beau et tragique, âpre et nécessaire tant il parle à tout le monde, Espagnols ou Français... » Christophe Ono-Dit-Biot, Le Point