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Javier Cercas, monarca en Francia

La publicación en Francia de El monarca de las sombras de Javier Cercas (Actes Sud, con traducción de Aleksandar Grujicic) ha venido acompañada del entusiasmo unánime de la crítica.

La novela ha sido seleccionada, además, para los premios André-Malraux, Médicis y Fémina de novela extranjera y ha sido incluida, por la Sélection France Inter et Journal du dimanche, en la lista de las diez mejores novelas de la rentrée literaria de 2018.

« Si  Le Monarque des ombres a une lumière c’est le clair-obscur jamais le noir et blanc. Historien, écrivain : dans ses livres non fictionnels, les deux personnages sont mis en scène. Ils dansent une sorte de paso doble ou de tango. Leur cohabitation tantôt entraide tantôt affrontement, trouve sa source baroque du côté de chez Cervantès. (..) Ce pas de deux détermine la nature du texte de Cercas. Vingt ans après ou presque Cercas a peut-être écrit son nouveau livre jumeau des Soldats de Salamine pour répondre ou ne pas répondre -tant elle est gigogne- à cette question qui hante la plupart de ses textes. » Philippe Lançon, Libération

« Le voyage de Cercas sur les traces d’un Mena qui voulait être l’Achille de l’Iliade est le nouveau sommet d’une œuvre fascinante. » Alexandre Fillon, Lire

«  Un livre encore plus radical, osé et important que tout ce que le plus grand écrivain espagnol contemporain avait tenté jusqu'ici. » Yann Perreau, Les Inrockuptibles

« Cercas imprime à son livre un mouvement permanent de rotation [...]. Cercas finit par briser le cercle du doute et des questionnements dans une splendide dernière partie, mélange de descente au royaume des ombres et de déclaration élégiaque d'amour à sa mère. » Damien Aubel, Transfuge

« Cercas nous offre une sidérante scène finale, une exaltante épiphanie, dans le cadre du petit palais qui servit d’hôpital pendant la guerre et oû mourut son aïeul. Alors, la honte est effacée. Alors, l’imaginaire s’impose. La littérature défie la mort, réconciliant les générations –“nous sommes nos ancêtres comme nous serons nos descendants”–, les brassant dans le même mouvement vital et cosmique. Magistral. » Marie Chaudey, La vie

« Depuis les Soldats de Salamine (…), Javier Cercas est hanté par la tragédie de la guerre d’Espagne qui n’en finit pas de contaminer le présent de son pays. Il revient sur les causes de la guerre civile, les violences qu’elle a engendrées et s’interroge sur ceux qui furent franquistes « par action ou par omission ». Dans ce texte passionnant, l’écrivain réalise qu’écrire sur Manuel Mena implique d’écrire sur lui-même, et que continuer à avoir honte de sa famille et de son héritage serait ajouter un voile sur une histoire complexe. » Gilles Heuré, Télérama

« Un authentique chef-d’oeuvre. (...) Eh bien, dison-le sans attendre: Le Monarque des ombres est lui aussi d’une éblouissante intelligence, d’une construction millimétrée et d’une grande importance idéologique. Tout cela en un seul livre. » Maurice Szafran, Challenges

« Ce récit cocasse, semi-tragique, des atermoiements de l’écrivain tâchant de se démener avec son passé alterne avec des chapitres sur le franquisme d’une précision admirable et d’un réalisme effroyable. Des pages sur la guerre, dignes du Stendhal du Rouge et le Noir, tableaux aussi puissants que ceux de Goya, que Cercas cite en modèle. Le Monarque des ombres réussit ainsi le tour de force d’écrire enfin cette histoire toujours taboue du point de vue de ceux qui n’ont plus jamais pris la parole après la chute de leur chef: les franquistes. Sans les juger, et en leur rendant leur part d’humanité.» Yann Perreau, Les Inrockuptibles

« Il en résulte donc un livre fascinant jusque dans ses ambiguïtés, ses repentirs au sens pictural du terme. Partagé entre la noblesse naturelle de son grand-oncle et son dévoiement au regard de l’Histoire, Cercas écrit autant cette histoire qui est la sienne et celle d’un pays tout entier que toutes les raisons, bonnes et mauvaises qu’il aurait eues de ne pas le faire. »  Olivier Mony, Livres Hebdo

« Un fascinant Road Trip de la Mémoire. Un dialogue puissant entre deux voix.. De ce dédoublement narratif jaillit un récit riche, émouvant, lardé d’interrogations mais aussi d’humour, où le romancier cherche à “comprendre”, sans “juger”, comment cet ancêtre a pu s’engager du mauvais côté dans ce conflit. (...) C’est roman, qui donne aussi une place somptueuse aux silences ( ...) interroge le pouvoir et le droit de la littérature à conjurer la honte. C’est, dans ce cas précis, une incontestable réussite. » Ar. S. , Le Monde, Des Livres

«Que nous apprend Le Monarque des ombres? Que si le roman a toujours servi à explorer l’Histoire, il n’est pas inutile de rappeler que dans celle de l’Espagne ce passé relativement immédiat est, je cite Cercas, “rempli de brumes et d’oublis délibérés”. Cet oubli est sans doute nécessaire, mais le prix à payer porte un nom: l’aphasie. Qui refuse d’essayer de comprendre son passé ne comprendra jamais qui il est. C’est tout l’enjeu de ce livre magnifique. » Gérard de Cortanze, Historia

 « Une fois encore, Javier Cercas, au plus près des faits, errant dans ses propres introspections, signe un livre magistral sur la trajectoire hasardeuse d’un homme. Il délaie l’histoire de sa famille, fouille l’archéologie de sa propre hérédité. Par des traits assurés et nuancés, il peint aussi la géographie funèbre de ce pays meurtri. » Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

« Peuplé d’ombres, de fantômes, de secrets, de confession chuchotées ou inavouées, Le Monarque des ombres rêve de rendre le passé réversible et de ressusciter les morts. Miracle que ses dernières pages, vertigineuses et émouvantes, accomplissent. » Christian Autier, L’Opinion

« Le cheminement est passionnant, complété par une réflexion philosophique sur la transmission, le courage, le sacrifice. Avec ce nouvel opus, Javier Cercas clôt un cycle dans une oeuvre mémorielle, cohérente, rigoureuse et complexe, injustement absente du palmarès de nos prix littéraires. » Béatrice Arvet, La Semaine de Nancy

« Pour les héritiers espagnols de ce pan historique, chargé de souffrance et de choses probablement encore non-dites, ce récit ne pouvait que faire un choc. En allant chercher dans les zones obscures, c’est une autre vérité qui émerge. Parce qu’il parle de famille — rendant par là même, un hommage puissant à sa propre mère — Javier Cercas touche également à l’universel. Ce grand-père paternel, ce petit village espagnol et la guerre qui partout faisait rage. On ne trouve pas ici de rédemption : aucune condescendance, des éléments biographiques qui entraînent la fiction et l’alimentent. » Victor De Sepausy, ActuaLitté

« Une réflexion passionnée et passionnante sur notre rapport au passé et à ceux qui nous ont précédés. » M. T. H., Madame Figaro

« Cercas n’est pourtant pas écrivain à rechigner devant l’obstacle. L’homme déteste l’amnésie, individuelle comme collective, et fouaille avec une obstination salutaire, à chacun de ses livres, les plaies encore saignantes de l’histoire de son pays.... On ne voudrait pas priver le lecteur des superbes dernières pages de ce livre beau et tragique, âpre et nécessaire tant il parle à tout le monde, Espagnols ou Français...» Christophe Ono-Dit-Biot, Le Point