A Outra Margem do Mar
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A Outra Margem do Mar / The Other Margin of the Sea

Novel , 2019

Dom Quixote

Pages: 368

A Outra Margem do Mar recovers the beginning of the upheaval in Baixa do Cassanje, Angola. The novel thus falls on incidents that occurred before the colonial war, when large cotton plantations were burnt, events that were significant to the unfolding of the conflict.

"The first chapter of A Outra Margem do Mar is the best that has been written in Portugal. The variation in discourses, in nuances and unsaid things is such that reading and rereading leave the reader's brain as if they had just come out of the gym. Surprising, even more so for the musical beauty with which the writing appears.” Jornal do Negócios

“Advisable for strong readers who do not succumb to sentimentality, António Lobo Antunes's prose embeds itself in the soul, if we have one, and never lets go. The incessant remembrance to which the characters surrender embitters, passively despairs. And no gesture, no desire, can rescue us. It is the saddest prose in Portugal. It is in a league of its own.” Publico

Lobo Antunes, un géant. […] La phrase de Lobo Antunes sinue, gonfle, s'interrompt, reprend, dessine les personnages dans une espece de flou, étrangere a toute chronologie, avec pour seule logique la logique de la mémoire et de la reverie, du ressassement sur un passé minuscule et disparo. C'est admirable. C'est a la fois le Proust et le Faulkner du Portugal, avec un désespoir et un humour a la Céline.” Christophe Mercier, Les Lettres Françaises

“Grand des lettres portugaises, désormais octogénaire et toujours nobélisable, Antonio Lobo Antunes compose une musique singulière, obsessionnelle et rythmée comme le ressac. ” Antoine Perraud, La Croix

 “ [...] nouvelle oeuvre d’art, ciselée dans la forme originale qui n’appartient qu’à lui [...] L’autre rive de la mer est aussi l’autre rive de l’histoire, dont le roman distille la violence avec une lucidité implacable. ” Alice Ferney, Le Figaro

“Comme un torrent sorti de son lit, sa phrase-flux sans début ni fin charrie la boue et les larmes de son siècle. Epoustouflant. [...] En fin de volume, l’un des personnages, au bord de la mort, se demande si tout ça a bien existé. De cette Afrique qui l’a tant marqué, il lui reste si peu... Quelques images éparses... Tout cela n'était-il que mirage ?, se demande à travers lui le grand Lobo Antunes. Pendant que le lecteur, admiratif, s’interroge : qu’attendent donc les jurés de Stockholm pour lui décerner enfin leur prix ?. ” Florence Noiville, Le Monde des Livres

 L'Autre Rive offre une puissante réflexion sur le remords, le pardon (celui que l'on donne, celui que l'on s'accorde à soi même), les obsessions mortifères et le passé indélébile. [...] Antunes (...) embrasse vaillamment maintes complexités de l'expérience humaine.” Fabrice Colin, Le Canard enchainé

 “Et les phrases sont longues comme des chapitres, il n’y a en gros qu’une vingtaine de points dans le roman. Mais avec ses coups de volant temporels, ses incises, ses flux de pensée qui s’interrompent, se mêlent, s’encastrent, l’écriture du romancier portugais n’en reste pas moins toujours aussi torrentielle et géniale.” Frédérique Fanchette, Libération

“Lobo Antunes a inventé une forme où les souvenirs envahissent constamment l’action présente, où les dialogues interrompent le récit, créant cette prose unique, poétique et crue.” Gladys Marivat, Lire